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Le thème musical de la civilisation des Malais dans le Definitive Edition Les Malais sont une civilisation d'Asie du Sud-Est dans Age of Empires II HD: Rise of the Rajas. Ils sont inspirée de divers royaumes de l'archipel malais tels que les empires Majapahit et Sriwijaya. Ils se spécialisent dans l'infanterie et les navires. Caractéristiques[]Unité unique[]
Bâtiment unique[]
Technologies uniques[]
Bonus de civilisation[]
Bonus d'équipe[]
Aperçu[]Les Malais sont avant tout une civilisation navale. Par conséquent, leur arbre des technologies naval est impeccable, à l'exception du navire de démolition lourd qui manque. Leur véritable force réside cependant dans l'économie maritime. Leurs pièges à poissons sont moins chers et fournissent 3x de nourriture, ce qui signifie une grande quantité de bois économisée au cours de la partie. De plus, ils peuvent améliorer leurs ports en capitaineries, ce qui s'avère pratique pour défendre les navires de pêche près du rivage. Leurs unités d'infanterie sont fortes grâce aux améliorations d'armure d'infanterie qu'elles reçoivent gratuitement et au Enrôlement de force, ce qui transforme leurs fantassins à épée à deux mains en unités jetables. Leurs éléphants de combat sont également puissants avec une réduction progressive des coûts à l'âge des châteaux et à l'âge impérial. De plus, ils ont des arbalétriers lourds, des tirailleurs d'élite et des canons à bombarde entièrement améliorés. Leurs moines sont décents car seuls la Ferveur et la Théocratie manquent. Enfin, leur bonus de progression d'âge plus rapide leur permet non seulement d'accéder plus rapidement au pic de puissance associé aux âges ultérieurs, mais leur donne également une avance de villageois contre un adversaire. Cependant, les Malais ont plusieurs lacunes notables dans leur arbre des technologies. La plus grande est leur cavalerie, où ils sont non seulement la seule civilisation à ne pas avoir accès à Barde chaînée, mais ils manquent également de Lignes de sang et de hussards, ce qui affaiblit leurs éléphants de combat et rend leurs cavaliers et leur cavalerie légère pratiquement inutilisables en fin de partie. De plus, bien que leurs fantassins à épée à deux mains soient très bon marché, le manque de champion et de Jaques les rend faibles au niveau individuel. Enfin, leurs structures défensives font défaut sans Architecture, murs fortifiés, Hourds ou Meurtrières. Dans l'ensemble, les Malais sont une civilisation qui privilégie la quantité à la qualité. Cependant, ils disposent de bonnes unités avec leurs arbalétriers et leurs canons à bombarde, et leur économie est suffisamment forte pour permettre de nombreuses stratégies en milieu de partie. Liste des changements[]
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| “ | L'archipel malais est l'un des plus grands archipels au monde et se compose de 25 000 îles disséminées entre l'Indonésie, les Philippines, Brunei, le Timor oriental, la Malaisie et Singapour. Pour voyager et coloniser tant d'îles, les insulaires développèrent des techniques de navigation et de construction maritime sophistiquées dès l'an 50 000 av. J.-C. À partir du premier millénaire ap. J.-C., de nombreuses cités portuaires se développèrent en petits royaumes grâce à leur position commerciale avantageuse entre l'Inde et la Chine. De par ce lien avec l'Inde, ces États primitifs adoptèrent nombre d'éléments de l'hindouisme et du bouddhisme. Au Moyen-Âge, certaines cités portuaires parvinrent à conquérir de grandes parties de l'archipel. Trois empires maritimes, que l'on appelle également thalassocraties, furent particulièrement influents.![]() L'un des premiers États à dominer l'archipel fut Srivijaya (671-1377), au sud de Sumatra. Afin de sécuriser leurs échanges avec la Chine, les maharajas de Srivijaya s'emparèrent de plusieurs royaumes sur l'île de Sumatra, la péninsule malaisienne et l'île de Java. Leurs expéditions navales s'aventurèrent même le long du fleuve Mékong jusqu'en Asie du Sud-Est continentale, mais l'émergence du puissant Empire khmer les empêcha d'y établir une présence prolongée. En tant que centre international du bouddhisme et de l'éducation, la capitale de Palembang attira de nombreux pèlerins et érudits, venus des quatre coins de l'Asie. Même si les maharajas eux-mêmes n'érigèrent que peu de temples, leurs vassaux à Java firent construire certains des monuments bouddhistes les plus imposants au monde, tels que Borobudur et Candi Sewu. Malgré ces accomplissements économiques et culturels, l'empire de Srivijaya se désagrégea progressivement sous la pression des raids indiens et des conquêtes javanaises du début du XIème siècle. Après Srivijaya, les royaumes javanais prirent les rênes de la région. Parmi eux se trouvait l'empire de Majapahit (1293-1527), qui devint l'un des États les plus puissants de l'Asie du Sud-Est. En 1293, Raden Wijaya fonda cet empire en s'alliant aux armées mongoles envahissantes afin de détrôner son rival, après quoi il vainquit les Mongols en se retournant contre eux par surprise. Sous le commandement militaire de Gajah Mada (1313-1364), premier ministre de deux empereurs, les frontières du Majapahit atteignirent leur paroxysme, s'étendant de la péninsule malaisienne à l'ouest jusqu'à la Nouvelle-Guinée à l'est. Au cours de cet âge d'or, les arts, la littérature et l'architecture prospérèrent. Les théâtres de marionnettes et les orchestres se développèrent. Une véritable culture javanaise vit le jour grâce à la synthèse du culte de Shiva et du bouddhisme tantrique. Au XVème siècle, des querelles intestines et l'émergence de la nouvelle puissance économique de Malacca amorcèrent le déclin de Majapahit. En 1398, Majapahit envahit Singapura, un petit royaume de la péninsule malaisienne. Son roi, Parameswara, s'enfuit de l'État et fonda la cité de Malacca. Grâce aux bonnes relations qu'elle entretenait avec la dynastie chinoise des Ming, la cité attira de nombreux marchands et devint progressivement l'un des ports principaux de la route commerciale indochinoise. À la fin de son règne, le roi Parameswara se convertit à l'islam et fonda ainsi le sultanat de Malacca (1414-1511). Bien que l'Asie du Sud-Est fusse en contact avec l'islam depuis plusieurs siècles grâce aux marchands itinérants, les communautés musulmanes étaient jusqu'alors restreintes. Avec l'expansion territoriale du sultanat, Malacca devint un centre majeur de la propagation de l'islam. Ainsi, la culture malaise, initialement inspirée par l'hindouisme et le bouddhisme, connut de profonds bouleversements sous l'influence de sa nouvelle foi islamique. Attirés par les échanges profitables de l'archipel, les explorateurs européens s'aventurèrent en Asie du Sud-Est à partir de la fin du Moyen-Âge. En 1511, une armée portugaise sous le commandement d'Afonso de Albuquerque s'empara du port de Malacca, signant la fin du sultanat. Les États européens dominèrent les échanges de l'archipel durant plusieurs siècles. | ” |
| —section histoire des Malais dans Age of Empires II | ||
Anectodes[]
- L'icône de la civilisation des Malais est basée sur un bouclier d'Aceh appelé Peurise Awe.[1] Le bouclier est en rotin avec des décorations hexagonales en laiton.
- L'image de l'interface utilisateur dans Definitive Edition présente un navire basé sur un relief de navire du temple de Borobudur.
- Avant le Definitive Edition, cette image était située en bas à gauche de la barre de navigation, tandis que le centre présentait une image du soleil, basée sur le Surya Majapahit (Soleil de Majapahit).
- Le navire présenté dans la section d'histoire (d'avant Definitive Edition) et utilisé comme l'icône de la campagne de Gajah Mada ressemble au navire de Borobudur. Cependant, des études récentes ont montré que ce type de navire n'était pas utilisé par l'empire Majapahit ; le principal type de navire de guerre du Majapahit était le djong (lié au jonque chinoise).
- Les Malais préfèrent utiliser des bateaux à faible tirant d'eau, à rames, similaires aux galères, tels que le lancaran, le penjajap et le kelulus. C'est très différent des Javanais qui préfèrent les navires ronds à long rayon d'action et à fort tirant d'eau tels que le jong et le malangbang. La raison de cette différence est que les Malais exploitaient leurs navires dans des détroits abrités et dans les eaux fluviales, tandis que les Javanais étaient souvent actifs en haute mer.
- Dans le scénario Au service du nouveau roi de la campagne de Gajah Mada dans Definitive Edition, une illustration d'un navire gréé en pinisi est utilisé pour représenter un navire d'Indonésie orientale. Cependant, cela est inexact, car les navires gréés en pinisi n'apparaissent que dans les années 1900.
- Les Malais sont la seule civilisation qui peut former des unités de cavalerie mais qui manquent de Barde chaînée.
- Depuis le Definitive Edition, les Malais sont la seule civilisation introduite dans Rise of the Rajas à avoir accès au Chantier naval.
- Englobant plus de 1 500 groupes ethniques (dont beaucoup sont très différents de leurs voisins), les Malais constituent actuellement la civilisation dont la portée est la plus étendue. Ils représentent non seulement leur culture homonyme, mais aussi celle d'autres peuples austronésiens étroitement liés de l'archipel malais.
- Leur campagne se concentre sur Gajah Mada, le ministre en chef de l'empire Majapahit basé sur l'île de Java, qui est considéré comme une figure importante de l'histoire indonésienne. Leur merveille est le temple de Kalasan, situé à Yogyakarta, Java, en Indonésie.
- Le karambit cependant, bien qu'il soit une arme populaire auprès des paysans de Java, serait en fait originaire de Sumatra (d'où l'empire Sriwijaya originaire), et plus précisément du peuple Minangkabau, basé à Sumatra occidental.
- Les Malais sont la deuxième civilisation du jeu à avoir accès à un bâtiment unique, après les Portugais. Le bâtiment unique des Malais est également le seul bâtiment unique qui doit être amélioré à partir d'un bâtiment générique.
- Les bateaux amarrés dans la capitainerie sont de type javanais et malais, appelés kelulus. Ils utilisent le même sprite que les bateaux d'un port d'Asie du Sud-Est de l'âge des châteaux.
- Selon la littérature de l'ère Majapahit, l'empire contrôlait des parties de l'île de Nouvelle-Guinée, qui appartient géographiquement à l'Australasie. Cela signifie techniquement qu'avec l'inclusion des Malais, Age of Empires II représente désormais des parties de tous les continents à l'exception de l'Antarctique.
- À l'exclusion des colonies européennes, les Malais sont l'une des deux seules civilisations d'Age of Empires II qui couvraient des territoires dans l'hémisphère sud (dans le cas des Malais, la majeure partie de l'archipel indonésien), les Incas étant les autre.
- Les Malais sont la seule civilisation du jeu à avoir accès aux tours de bombarde, mais pas aux murs fortifiés.
- Les Malais ont également accès aux canons à bombarde et aux galions à canon. Il s'agit peut-être d'une référence au Cetbang, un canon produit par Majapahit. Dans Age of Empires III: Definitive Edition, le canon Cetbang est disponible lors de la révolte en tant qu'Indonésie.
- Bien que dans le jeu, ils n'ont pas accès au canonnier à main, historiquement, les Javanais utilisaient un canon à main appelé bedil tombak.
- Cependant, les Malais eux-mêmes n'étaient pas familiers avec les armes à feu et les canons (ou, du moins, peu familiers avec leur utilisation comme arme) jusqu'à l'arrivée des Portugais en 1509, comme le rapportent le Sejarah Melayu et divers récits portugais. Avant cela, les armes à poudre semblaient être limitées aux îles de Java et de Bali. Avant la prise de Malacca en 1511, les Malais achetaient des canons et des mousquets aux Javanais et aux commerçants gujaratis.
- Les Malais, à partir de Return of Rome, sont la seule civilisation du jeu qui a accès à la fois aux éléphants de combat et et à l'Hérésie.
- La seule autre civilisation à avoir accès à la fois aux unités d'éléphants et à l'Hérésie sont les Gurjaras, qui ont des éléphants blindés et des éléphants archers.
- Les Malais devaient à l'origine avoir l'amélioration du champion en échange de l'absence d'armure en plaques, mais les développeurs ont réalisé que le pic de puissance du champion serait trop énorme en conjonction avec Enrôlement de force (le technologie unique qui fait que la ligne de milicien ne coûte pas d'or) qu'il a été décidé de supprimer l'amélioration champion puisque l'amélioration du fantassin à épée à deux mains est suffisante pour être une unité jetable (qui ne coûte pas d'or) de fin de partie efficace. Cela pourrait expliquer pourquoi, dans la campagne des Malais avant Definitive Edition, le joueur commençait avec des champions dans certains scénarios.
- Les Malais sont également l'une des civilisations les plus affaiblies de Definitive Edition, car leurs éléphants de combat, leur vitesse d'avancement de l'âge, leur capitainerie, leurs unités uniques, leur réduction sur les fantassins à épée à deux mains et leurs pièges à poissons ont tous été affaiblis.
- Les Malais sont similaires aux Japonais dans le gameplay, car les deux civilisations ont le même arbre des technologies au port. Les deux ont une économie forte basée sur la pêche (pour les Malais, la triple capacité de nourriture des pièges à poissons retardera leur renouvellement, alors qu'ils sont également moins chers, économisant du bois). Les deux sont des civilisations d'infanterie sur les cartes terrestres avec des arbalétriers entièrement améliorés. Les deux ont de bons moines, et leur cavalerie est médiocre avec des unités de siège et des défenses moyennes. La principale différence entre eux est que les Japonais disposent d'unités de camp tir à l'arc plus polyvalentes et d'une infanterie de bonne qualité, tandis que les Malais sont une civilisation qui repose principalement sur la quantité.
- Les Malais sont également similaires aux Vikings, car tous deux sont des civilisations navales et d'infanterie avec un arbre des technologies similaire et une cavalerie faible, et ils sont souvent joués comme des civilisations d'archers sur les cartes terrestres en raison de leur accès à l'arbalétrier (bien que la mise à jour 56005 ait supprimé Bague de pouce pour les Vikings pour encourager l'utilisation de leur infanterie). Les deux civilisations ont un fort potentiel de charge en début de partie et sont à leur apogée à l'âge des châteaux. La plus grande différence est que les Vikings sont considérés comme très faibles à l'âge impérial sur les cartes terrestres en raison d'un arbre des technologies très limité, tandis que les Malais sont considérés comme étant à leur plus fort à l'âge impérial, lorsque l'or s'épuise dans les matchs en un contre un en raison de leur capacité à surpasser leur adversaire.
Galerie[]
Références[]
- ↑ PEURISE AWE sur Batavia Collectables (en anglais)
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