Les Bulgares sont classés comme une civilisation d'infanterie et de cavalerie, ce qui se reflète dans leur unité unique, le cavalier bulgare, mais les deux branches militaires sont fortes à part entière. Leurs unités d'écurie bénéficient de toutes les technologies et améliorations pour les hussards et les cavaliers, et ils ont également la technologie Étriers pour augmenter la vitesse d'attaque de toute leur cavalerie de 33 %. Malgré l'absence de l'amélioration du champion, les améliorations de la ligne de milicien sont gratuites et ils bénéficient de l'armure de mêlée supplémentaire de Bagains, ce qui les rend excellents dans les charges et combats de mêlée en fin de partie avec les fantassins à épée à deux mains et les hallebardiers. Quant aux cavaliers bulgares, leur capacité à revenir après leur mort les rend forts lorsqu'ils sont engagés dans des combats.
Leurs archers de cavalerie sont également solides, avec presque toutes les améliorations disponibles. Toutes leurs unités sont aidées par leurs forges qui fonctionnent plus rapidement (ce qui profite également aux membres de leur équipe), qui ont par ailleurs un coût de -50 % de nourriture en moins pour chaque technologie. Leurs armes de siège sont excellentes, car elles disposent de toutes les technologies et ne manquent que de canons à bombarde, et ils économisent une bonne quantité de nourriture lors de l'amélioration du siège. Leur bâtiment unique, le krepost, leur donne un excellent outil pour sécuriser des zones de la carte, car ils maintiennent la pression offensive des châteaux pour environ la moitié du coût, tout en faisant sortir leur unité unique plus tôt que la plupart des civilisations. Pour leur économie, ils ont une réduction de 50 % en pierre pour leurs forums, ce qui leur permet de créer plus facilement plusieurs forums.
Cependant, les Bulgares ont plusieurs faiblesses à prendre en compte. Leur camp de tir à l'arc est faible en raison du manque de fantassins à arc, de canonnier à main et d'Armure d'archer chaînée, ce qui rend leurs archers à pied très pauvres en dehors des tirailleurs d'élite quelque peu utilisables. Leur marine est faible sans navire de démolition lourd, Cale sèche ou Constructeur de navires, ainsi que sans aucun bonus de début de partie. Bien qu'ils disposent du krepost, ils manquent de bâtiments et de technologies défensives clés, notamment de murs fortifiés, de tours de bombarde et de Palissades. Enfin, leur économie est assez faible, le seul bonus qu'ils reçoivent étant des économies de pierre modérées sur leurs forums.
Dans l'ensemble, malgré le manque d'archers à pied et de bonus économiques puissants, les Bulgares sont un adversaire redoutable, avec de nombreuses options offensives solides à chaque étape du jeu.
Les kreposts infligent 9 dégâts de flèche principaux et 11 dégâts de flèches secondaires.
À l'origine, Bagains donnait +3 en armure. Avec la mise à jour 34055, il donne désormais +5 d'armure.
Initialement, les cavaliers bulgares (désarçonnés) ont un temps de rechargement de 2 (1,9). Avec la mise à jour 34055, ils ont désormais un temps de rechargement de 2,4.
Initialement, les cavaliers bulgares (d'élite) ont 110 (130) points de vie. Avec la mise à jour 34055, ils ont désormais de 100 (120) PV.
Initialement, les cavaliers bulgares désarçonnés ne subissent pas de dégâts supplémentaires de la part des samouraïs. Avec la mise à jour 34055, ils subissent désormais des dégâts supplémentaires de la part des samouraïs.
Initialement, les kreposts ont une taille de tuiles 4x4 et peuvent être convertis. Avec la mise à jour 34055, ils ont désormais une taille de tuiles 3x3 et ne peuvent pas être convertis.
Au départ, ils pouvaient former des paladins. Avec la mise à jour 36906, ils ont perdu l'accès au Paladin, mais Étriers affecte également la ligne des chevaliers.
Initialement, le bonus d'équipe donnait à la forge une augmentation de vitesse de travail de 50 %. Avec la mise à jour 42848, cela a été remplacé par une augmentation de la vitesse de travail de 80 %.
La mise à jour 42848 ajoute un nouveau bonus de civilisation : les technologies de la forge et de l'atelier de Siège coûtent 50 % de nourriture en moins.
Avec la mise à jour 111772, le temps de formation du cavalier bulgare désarçonné (d'élite) est passé de 19 à 16 secondes.
Représentation dans les campagnes[]
Les Bulgares sont la civilisation du joueur dans la campagne d'Ivaïlo. Ils sont jouables en plus en tant que les Bulgares de la Volga dans le troisième scénario (Le héraut de la destruction) de la version co-op de la campagne de Tamerlan. Ils apparaissent également dans :
Dans le jeu, les unités bulgares parlent la même langue que les Slaves.[1] Historiquement, les Bulgares de l'époque de Age of Empires II parlaient le vieux slave, une langue slave méridionale (liée à la langue parlée par les Slaves) et la première langue littéraire slave. Initialement écrit en alphabet glagolitique, il a ensuite été remplacé par l'alphabet cyrillique, déjà utilisé pour écrire les langues vernaculaires slaves locales.
Les Bulgares du jeu représentent également les anciennes Bulgares nomads, qui parlaient la langue bulgare disparue, l'une des langues turques. Certains érudits pensent que les Bulgares étaient fortement liés aux Huns, considérés par certains comme un groupe turc. Ils suggèrent que lors de la migration des Huns, certaines tribus se sont finalement installées dans la steppe pontique et dans la région de la Volga, pour devenir plus tard les Bulgares.
Au IVème siècle ap. J.-C., l'Empire romain avait bien des difficultés à contrôler son vaste territoire. Dans les Balkans, différents groupes en profitèrent pour piller comme bon leur semblait. Même si ces incursions restaient en grande partie passagères, deux groupes lancèrent des raids de nature plus permanente. À partir du VIème siècle ap. J.-C., des tribus slaves commencèrent à coloniser de grandes régions en Bulgarie actuelle. Malgré leur culture commune, ils ne développèrent pas d'État pour autant. Ce sont les Proto-Bulgares, des cavaliers semi-nomades d'Asie centrale, qui allaient s'y atteler. Ces nouveaux arrivants formèrent le peuple bulgare et établirent deux puissants empires dans les Balkans du Moyen-Âge.
Vers 670 ap. J.-C., Asparoukh, le fils d'un khan (roi) proto-bulgare défunt, mena son peuple jusqu'au delta du Danube en quête de plus verts pâturages. Au cours des années qui suivirent, les colons slaves furent unifiés sous le règne d'Asparoukh. Toutefois, l'Empire byzantin, en tant qu'État successeur de l'Empire romain, revendiquait la région. L'empereur Constantin IV lança plusieurs campagnes pour défendre son territoire, mais il se heurta à une résistance farouche. Les envahisseurs réunissaient le meilleur des deux mondes : les troupes slaves étaient composées d'innombrables fantassins légers, tandis que les Proto-Bulgares employaient des cavaliers en armure lourde, tous équipés d'un arsenal divers et varié. Tout au long de la période médiévale, la cavalerie lourde demeura la clé de voûte de l'armée bulgare et l'une des formations militaires les plus craintes de toute l'Europe.
Après plusieurs défaites, Constantin IV n'eut d'autre choix que d'abandonner la revendication byzantine des terres au nord du Grand Balkan, marquant ainsi la naissance du Premier Empire bulgare (681-1018). Toutefois, son futur était plus qu'incertain. En effet, les Byzantins ne cessèrent d'essayer de reconquérir ce territoire perdu. Malgré l'apparition des premières formes du vieux-bulgare, ce nouvel État était déchiré par des querelles intestines entre l'aristocratie proto-bulgare et la population slave. Ce n'est qu'au cours du IXème siècle que Boris Ier (qui régna de 852 à 889) établit les fondements d'une identité unifiée. Il fit adopter le christianisme comme religion officielle de l'État et créa ainsi un terrain d'entente pour tous les groupes ethniques. Il fonda également l'école littéraire de Pliska-Preslav, qui stimula la création de l'écriture cyrillique et permit de produire des œuvres écrites en vieux-bulgare.
Sous le règne de Siméon le Grand (fils de Boris, qui régna de 893 à 927), le Premier Empire bulgare entra dans un âge d'or. Après plusieurs campagnes couronnées de succès contre les Byzantins et les Hongrois, l'empire connut ses plus grandes frontières lorsque Siméon étendit son contrôle sur la quasi-totalité des Balkans. Tandis que l'art et la littérature étaient en plein essor, la Bulgarie devint le centre culturel de l'Europe slave, et le vieux-bulgare remplaça le grec en tant que lingua franca. Les richesses nécessaires pour financer ces campagnes culturelles et militaires provenaient principalement du commerce. Grâce à sa position centrale entre les Rus' et les Byzantins, la Bulgarie fit office de centre marchand majeur pour les métaux précieux, les chevaux et les esclaves. Bien que ce commerce intensifié fût à l'origine de certains des plus hauts niveaux d'urbanisation de toute l'Europe, la plupart des Bulgares vivaient d'agriculture et d'élevage.
À la mort de Siméon, son empire s'effondra peu à peu. Affaiblie par des guerres incessantes, la Bulgarie fut conquise par les armées byzantines en 1018. Malgré des réformes politiques importantes, les Bulgares conservèrent leur sens d'appartenance à une culture distincte. Lorsque les Byzantins levèrent de lourds impôts, cette identité s'avéra un bon moyen de canaliser les troubles sociaux en rébellions ouvertes. En 1185, une révolte menée par Assen et Petăr, deux frères aristocrates, parvint à bouter les Byzantins hors de la Bulgarie. Le Second Empire bulgare (1186-1396) devint rapidement une puissance majeure des Balkans sous le règne du tsar Ivan Assen II (qui régna de 1218 à 1241). L'art, l'architecture et la littérature se développèrent de plus belle jusqu'au XIVème siècle et permirent à la Bulgarie de redevenir le premier centre culturel de l'Europe slave. Sur le plan politique toutefois, l'empire n'atteignit jamais le statut de son prédécesseur. Après la mort d'Ivan II, l'État fut constamment menacé par ses voisins et des révoltes internes, comme la rébellion d'Ivaïlo le porcher en 1277. En 1396, une nouvelle superpuissance finit par mettre fin à l'indépendance bulgare : la domination ottomane sur les Balkans allait durer plus de cinq siècles.
”
—section histoire des Bulgares dans Age of Empires II
Anectodes[]
L'icône de la civilisation des Bulgares est basé sur les armoiries de la maison Shishman qui régnait sur l'empire bulgare au Moyen Âge.
Avec les Espagnols, les Bulgares sont la seule civilisation à ne pas avoir accès à l'arbalétrier au camp de tir à l'arc.
Avec la mise à jour 36906, les Bulgares sont devenus la seule civilisation à avoir perdu l'accès à l'amélioration du paladin.
Après la mise à jour, les Bulgares sont la seule civilisation axée sur l'infanterie et la cavalerie à laquelle il manque les dernières améliorations de leurs lignes de chevalier et de milicien, mais qui bénéficient de technologies uniques qui améliorent la force de combat des deux.
Dans la version bêta, les Bulgares avaient accès au canonnier à main, ce qui était étrange puisqu'il n'y a aucune trace de Bulgares utilisant des armes à feu au Moyen Âge, ce qui est peut-être la raison pour laquelle ils l'ont perdue. Cependant, dans le jeu de test multijoueur, le joueur IA bulgare utilise toujours des canonniers à main.
Les Bulgares sont la seule civilisation introduite dans The Last Khans à avoir accès à la technologie de Ravitaillement.
Ivaïlo (sous sa forme montée et désarçonné) est le seul héros disponible dans l'éditeur de scénario dont le thème est les Bulgares.
Les Bulgares étaient l'une des civilisations les moins choisies dans les tournois par les joueurs compétitifs, étant considérées comme inefficaces en raison de leur caractère unidimensionnel (avec la charge d'hommes d'armes (Mrush) comme seule stratégie efficace sur les cartes ouvertes en début de partie et avec la cavalerie et des options de cavalerie d'infanterie pour le milieu et la fin du jeu) et du manque de bonnes unités à distance, malgré des archers de cavalerie utilisables. Il leur manquait également un bonus économique significatif. Le bonus introduit dans la mise à jour 42848 leur permet d'économiser une bonne quantité de nourriture sur les améliorations de forge, qui sont également recherchées beaucoup plus rapidement qu'auparavant, permettant ainsi des charges de cavalerie d'éclairage efficacies, ainsi que rendant le cavalier bulgare significativement plus rapide et moins cher à améliorer. Cela a également ouvert une toute nouvelle force : les armes de siège en fin de partie.
D'un autre côté, le cavalier bulgare était de loin l'unité unique la plus forte et la plus efficace contre presque toutes les autres unités militaires, à l'exclusion des éléphants, des leiciai et des chevaliers teutoniques. Il était même capable de réduire considérablement la résistance de ceux-ci, principalement en raison de leur taux d'attaque beaucoup plus rapide grâce à la technologie des Étriers et de leurs meilleurs points de vie. En combinaison avec des kreposts plus grands (aussi bons que des châteaux couvrant la même zone), cela a déséquilibré les Bulgares et a joué exclusivement avec du spam de cavalier bulgare, ce qui était presque impossible à gérer pour plusieurs civilisations. Lors de sa sortie, c'était l'une des choses les plus critiquées de la Definitive Edition.
Les Bulgares sont très similaires aux Slaves, car non seulement ils parlent un langage très similaire dans le jeu, mais ils partagent également les mêmes avantages et faiblesses. Tous deux sont forts en infanterie, en cavalerie et en armes de siège, et faibles en lignes de tir à l'arc et en navires de guerre. Cependant, les Bulgares ont de meilleurs archers de cavalerie que les Slaves, tandis que les Slaves ont de meilleurs archers à pied que les Bulgares.